Bonjour à tous,
Je ne sais que dire de ce livre, je pense que beaucoup d'entre vous l'ont déjà lu et ont surement ressenti les choses d'une manière différente de la mienne. En fermant ce livre, je me rends compte que je l'ai dévoré, parce-que d'une certaine manière je voulais savoir la suite, en apprendre encore plus sur les habitants de l'annexe, bien que ce soit des choses et des situations presques normales qu'Anne nous raconte dans ce journal. Ce journal est tout simplement celui d'une jeune fille, qui ressent comme toute fille de son âge, les injustices quand les parents nous disputent, les émois des relations, mais tout ça malheureusement enfermait, à cause du régime nazi. Un passage du livre m'a ému, par les mots qu'elle utilise et aussi car nous connaissons tous la fin de son histoire : "Je ne veux pas comme la plupart des gens, avoir vécu pour rien. Je veux être utile ou agréable aux gens [...] je veux continuer à vivre même après ma mort."
Ce qui est touchant à mes yeux et qui me parle, c'est la manière dont elle décrit sa passion pour l'écriture, son envie d'écrire des livres, d'être journaliste. Je ressens la même passion qu'elle pour l'écriture, c'est une chose si fabuleuse, son journal en est la preuve, si jeune et pourtant déjà consciente de sa passion, consciente de la beauté des mots. Son destin est tellement tragique, pourtant en lisant ses mots ceux d'une adolescente qui subit une telle injustice que de risquer de mourir pour ce qu'elle est, et n'a pas choisi, on ressent une si grande maturité de sa part. En commençant la lecture, j'avais le sentiment de lire le journal intime d'une adolescente parlant simplement de ses soucis d'amitiés, de garçons, d'école et de famille. Au fil des pages on ressent son évolution, on a parfois l'impression d'être vraiment Kitty, celle a qui elle écrit tous ses mots. J'avais une envie de pouvoir lui répondre parfois, vis-à-vis des questions qu'elle se pose, que toutes ses préoccupations étaient normales à son âge, avec son vécu. Elle était simplement une jeune fille, qui avait outre sa clandestinité des problèmes d'adolescentes : la découverte de son corps, de ses premières règles, elle n'épargne aucun sujet.
Le plus merveilleux dans tout ça, c'est que malgré ce qui se passe en dehors de cette Annexe, à l'intérieur la vie était presque aussi normale qu'avec n'importe quelle famille vivant les uns sur les autres. Elle était un peu féministe, elle souhaitait que l'humanité ne voit plus en une femme le seul besoin d'enfanté, de ne servir qu'à ça. Non, elle voulait que nous soyons libres et égales aux hommes. Une chose est dure durant la lecture, les moments où elle parle du débarquement, à notre époque on connait la date de la fin de cette guerre, il est dur de continuer la lecture et de se dire qu'il restait si peu de temps... La dernière lettre d'Anne semble si loin du sort qui l'attend, un gout d'inachevé reste à la fin de ce livre, de cette dernière lettre. L'épilogue rappelle le sort horrible que les clandestins de l'Annexe ont vécu, sur les huit un seul a survécu, le père d'Anne Frank..
A très vite,
prenez soin de vous.
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